L’ancien journaliste sportif devenu animateur politique s’est confié au Parisien. Il est revenu l’étonnante progression de l’audience de son talk-show et de sa chaîne.
CNews a le vent en poupe. Longtemps reléguée derrière BFMTV, la chaîne détenue par Vincent Bolloré a resserré l’écart avec le leader de l’information en continu. Les raisons de cette progression? Une bonne dose de polémique et des figures qui incarnent les émissions proposées, d’Éric Zemmour à Laurence Ferrari en passant par Pascal Praud. Interrogé par Le Parisien, ce dernier a défendu la ligne éditoriale de CNews.
«Nous ne sommes pas des marionnettes. Et puis, certains sujets abordés n’étaient pas ou peu traités. On a été les premiers en télé à parler de la tribune des militaires, par exemple. Tout le monde l’a traitée ensuite. On a une liberté de ton qu’on ne retrouve pas ailleurs, avec des personnalités qui n’hésitent pas être cash», a déclaré le journaliste de 57 ans, précisant que son émission L’heure des pros était «la moins chère du PAF». «Il y a mon salaire, celui de la cheffe d’édition Marine Lançon et le coût du studio», a-t-il ajouté.
Mise en demeure par le CSA ce mois-ci, car accusé de ne pas avoir respecté la règle du temps de parole en faveur du candidat Rassemblement National aux régionales d’Île-de-France, le canal d’information en continu a commandé une enquête sur l’orientation politique de ses téléspectateurs. «28 % de nos téléspectateurs sont de droite et seulement 13 % adhèrent au RN. Il y en a aussi 37 % qui n’ont pas d’étiquette politique», s’est défendu Pascal Praud, arguant lui-même ne pas être d’extrême-droite, malgré les accusations dont il fait l’objet. «Je suis hyperconservateur sur la culture, l’histoire, l’autorité et la sécurité. Je ne reconnais plus la France dans laquelle j’ai grandi. Parce que la transmission ne s’est pas faite. Je suis aussi très progressiste sur les sujets des sociétés, type mariage pour tous, PMA, GPA. C’est la vie, faut évoluer. Et sur le plan économique, je suis libéral», a lâché l’ancien spécialiste du ballon rond.
Celui qui officie également sur RTL est aussi revenu sur le licenciement de Sébastien Thoen après un sketch qui parodiait son émission phare sur CNews. «Oui, ça m’a fait rire . Et alors? Je suis bon public. Mais on peut trouver ça drôle et déloyal. Quand vous êtes dans une entreprise, vous devez une fidélité sans faille à la direction. Il n’y a pas de marge de manœuvre. Si vous n’êtes pas content, vous partez. Point», a déclaré l’animateur, finalement bon prince.
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