Par Xavier Sota
Alain Anziani, le président de Bordeaux Métropole, a visité l’exposition à la Maison écocitoyenne et répond aux critiques contre cette nouvelle liaison entre les deux rives
Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, a visité l’exposition sur les télécabines présentée à la Maison écocitoyenne. L’occasion de répondre aux critiques qui sont apparues. Le projet a été qualifié de « gadget coûteux » par Christophe Duprat, le maire de Saint-Aubin-de-Médoc. « Ce projet s’inscrit dans le défi de la mobilité auquel nous faisons face, il n’y a pas une seule solution pour régler le problème mais une multitude. Le câble en fait partie. Ce n’est ni anecdotique, ni pittoresque, il a fait ses preuves à Toulouse ou à Brest. Le câble n’a pas de couleur politique, il a sa place ici », assure Alain Anziani. Un téléphérique permettra selon lui de proposer un nouveau franchissement de la Garonne pour desservir des secteurs très denses et en plein développement.
Une projection fait état de 23 000 habitants concernés et 13 000 emplois en 2023 ; 29 900 habitants et 16 000 emplois en 2030. « Un franchissement de la Garonne en dix minutes, qui dit mieux ? Cela vient combler le manque de ponts. » Autre objectif, que les habitants de Cenon et Lormont aient une alternative au couloir de l’avenue Thiers pour gagner l’autre rive.
Ne pas défigurer
Il reste la question du coût. « Entre 55 et 75 millions d’euros, selon le scénario retenu. Le kilomètre de tram coûte 25 millions. Je m’étonne qu’on me parle du coût quand on défend l’idée d’un métro qui coûtera près de deux milliards d’euros. » Un coup de griffe à la minorité métropolitaine sceptique sur cette liaison. « J’ai l’impression que c’est un parti pris. Ce qu’ils n’ont pas fait ne vaut rien. L’avenir, ce n’est pas un retour au passé. » Cela n’empêchera pas la Métropole de lancer l’année prochaine une étude de faisabilité et de prix du métro.
Alain Anziani évoque aussi des points de vigilance, sur l’intégration paysagère. Des contacts avec l’Unesco, qui a son mot à dire, sont en cours. « Il n’est pas question de défigurer Bordeaux. Il s’agit trouver de solutions pour répondre aux inquiétudes de certaines entreprises concernées », en l’occurrence Construction navale de Bordeaux.
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